NOT THE DEBBIE REYNOLDS

Création 2025

Présenté au Festival OFF d’Avignon 2025

Théâtre l’Atypik à 21h15

Du 5 au 26 juillet 2025 (sauf les 08, 15 et 22 juillet)

Durée : 70 mins sans entracte

NOTE D’INTENTION

Le projet Not THE Debbie Reynolds est né de l’homonymie de son auteure, Debra Reynolds, avec la célèbre show woman américaine. Est venue ensuite l’empathie pour ce personnage haut en couleurs et les points de jonction qui ont surgi alors comme des évidences à la lecture de ses (auto)biographies.

Ces points étaient communs aux deux artistes mais aussi à deux époques supposément dissemblables… ce qui, par exemple, relevait a priori d’un autre âge, était toujours sous les feux de l’actualité : la sommation éducationnelle pour les femmes de s’en tenir aux rôles qu’on leur avait assignés subsistait sous d’autres formes, plus douces, mais néanmoins prégnantes. Nous avons donc décidé d’axer notre écriture sur ces deux expériences féminines similaires, en dépit de la distance générationnelle et géographique. Animés par notre passion pour la comédie musicale, ce scénario nous permet de raconter Debbie Reynolds à travers ses succès de chanson et de cinéma mais aussi à travers sa vie privée. C’est par ce prisme que le lien avec Debra s’est fait naturellement et aborde avec plus ou moins de légèreté les sujets de l’emprise ou de l’injonction dont l’une et l’autre ont été les cibles et les victimes.

Parce que nous naviguons d’un salon à Paris à un casino de Las Vegas en passant par un studio de Hollywood, cette comédie a l’éclat d’un musical de Broadway, avec ses scènes de gaîté, de danse, de rire, de tristesse… mais aussi des moments plus intimes, en aparté avec le public.

Ce spectacle nous donne l’opportunité de faire connaître cette grande artiste, star dans son pays, que l’Histoire a négligé en France, ainsi que de grands succès musicaux, chaque chanson choisie donnant un sens spécifique au récit. Ainsi, nous ne nous interdisons pas d’y inclure quelques titres signifiants du répertoire pop rock.

Enfin, ce musical est aussi conçu pour être un miroir (au sens propre comme au figuré) multigénérationnel, où beaucoup de spectateurs – et de spectatrices – devraient pouvoir se reconnaître. C’est notre vœu le plus cher.

Debra Reynolds et Stephan di Bernardo, Auteurs

Debbie Reynolds

Debbie Reynolds est née le 1er avril 1932 à El Paso, Texas.

Suite à un concours de talents local où elle s’amusait à mimer des chansons derrière un micro, elle obtient comme gain un essai à la MGM. Ce screen test la propulse dans le monde du cinéma et, en particulier, celui de la comédie musicale.

N’ayant aucune formation artistique, elle travaille avec acharnement le chant et la danse pour parvenir à atteindre son objectif. Elle devient rapidement une star à Hollywood et, pendant des décennies, ravit le public autant à l’écran que sur les planches ou à la télévision.

Le American sweetheart joue et chante dans des dizaines de films dont “La reine du Colorado” (The unsinkable Molly Brown), “Tammy and the bachelor”, “La conquête de l’Ouest” (How the west was won) ou encore dans “Mother”.

Mais en France, c’est pour son rôle de Kathy Selden dans le chef d’oeuvre musical “Chantons sous la pluie” (Singin’ in the rain) qu’elle est le plus connue.

L’échec de ses trois mariages (avec le chanteur Eddie Fisher, puis avec Harry Karl et Richard Hamlett) marquera autant sa vie personnelle que sa carrière. C’est avec son premier mari qu’elle donne naissance à Carrie et Todd. Carrie Fisher est une actrice, notamment connue pour son rôle de Princesse Leia, dans la saga “Star Wars”. Todd Fisher est réalisateur et ingénieur du son.

Debbie Reynolds s’éteint le 28 décembre 2016, un jour après le décès de sa fille Carrie.

PITCH

Son nom, c’est Reynolds. Son prénom, Debra. À moins que ce ne soit Debbie, comme la célèbre actrice et chanteuse… Sont-elles si semblables qu’on ne sache parfois qui s’adresse à nous ? Surprenant mais il s’agit bien de deux artistes portant les mêmes nom et prénom ! Elles sont chanteuses, comédiennes, leur histoire a commencé par un concours musical, elles ont eu chacune deux enfants, enfants de la chance, qui les ont sauvé de leurs détresses respectives.

Ainsi que le producteur Louis B. Mayer l’ordonnait au rôle principal féminin de « Chantons sous la pluie », les deux Reynolds ont appris à être exemplaires dans la vie : avoir de bonnes manières et surtout, garder le sourire en toute circonstance.

Debbie s’extasie à l’annonce de l’ouverture de son hôtel-casino-musée de Las Vegas où elle doit se produire tous les soirs pour ses nombreux fans ; alors que Debra se pâme devant Brad Pitt qu’elle rencontre dans les vapeurs chimiques d’une maternité.

Mais, bien que le sourire aide à surpasser tout obstacle, Debbie se désespère quand des heures et des heures de travail ne viennent pas à bout de ce que Gene Kelly attend d’elle p o u r son premier grand rôle au cinéma. Comme Debra se mine de ne jamais parvenir à satisfaire aux injonctions de son père.

Debbie est le miroir de Debra, un miroir fidèle à sa vie et à ses apparences parfois trompeuses. Elle doit coûte que coûte porter des masques pour plaire aux hommes de sa vie, père, mari, employeurs.

Mais quels que soient les difficultés, les échecs ou les trahisons, les deux artistes avancent dans la vie avec un seul credo : ne jamais renoncer.

La pièce se termine au décès soudain de Debbie, au lendemain de la disparition de sa fille Carrie Fisher. Le miroir est tendu au spectateur en guise de fin. Chacun y voit son modèle, son ange-gardien, mais aussi le rôle que ses propres limitations familiales, sociales ou morales l’oblige à jouer.

AUTEURS

Debra Reynolds

Debra Reynolds a grandi dans le monde de la comédie musicale. Dès son plus jeune âge, elle multiplie les expériences en tant que comédienne/chanteuse et danseuse. Son plus beau souvenir est son rôle de Marie dans “Jésus-Christ Superstar”.

Par la suite, elle en fera l’une des principales marques de fabrique de son identité artistique, en tant que parolière et dans les mélodies qu’elle compose pour elle-même et d’autres artistes. Elle étudie l’art dramatique et le français à l’Université de Londres, ce qui la mène à Paris, où elle tente sa chance en tant que comédienne. Mais c’est finalement vers la musique que le destin l’entraînera. Elle chante dans des groupes divers et variés, et tourne dans plusieurs pays d’Europe.

Suite à sa rencontre avec le compositeur Jérôme Rebotier, ses paroles de chansons se font entendre avec succès dans de longs métrages (“Papa ou Maman”, “Le prénom”, “Le meilleur reste à venir”) et publicités TV.

En parallèle, elle se spécialise en tant que comédienne voix-off anglophone et devient la voix internationale de plusieurs grandes marques.

Son groupe de musique actuel s’appelle “Saturday Morning Cinema”, un hommage aux séances de cinéma de son enfance où elle découvrait les trésors de la comédie musicale.

Debra Reynolds est coauteure et tient le rôle principal dans Not THE Debbie Reynolds.

Stephan di Bernardo

Stephan di Bernardo est comédien voix (publicité, voix antenne d’Arte, documentaire…), chanteur, auteur de chansons, d’audiodescription, directeur artistique de livres audio et réalisateur et producteur son pour la publicité.

Après plusieurs années de travail de sa voix parlée et chantée (cours Anne Frédérick), il écrit et enregistre des chansons pour lui-même, pour d’autres artistes ou pour des spots de publicité. Il rejoint le groupe vocal “Les Voisins du Dessus” pour qui il écrit quelques chansons.

Il conçoit des accompagnements sonores et des montages musicaux pour des défilés de mode, des shows coiffure, des hôtels… et sera, pendant de nombreuses années, le “marieur” et conseiller artistique de jeunes compositeurs et de jeunes cinéastes auprès de la comédienne Elisabeth Depardieu et des compositeurs Alexandre Desplat, Philippe Rombi ou Jean-Michel Bernard au sein d’emergence, université d’été du cinéma.

Passionné de comédies musicales, il conseille et caste les voix parlées des hologrammes de Dalida, Sacha Distel et Claude François sur le musical “Hit-Parade”, joué au Palais des Congrès de Paris en 2017. Cette année-là, il signe une partie des chansons ainsi que le livret d’un opéra soul intitulé “Sweet Soul”. En 2025, il met en scène le seule-en-scène d’Elena Serra “A trop parler, personne n’écoute”.

Stephan di Bernardo est coauteur, metteur en scène et joue le metteur en scène dans Not THE Debbie Reynolds

DISTRIBUTION

Not THE Debbie Reynolds présente deux destins croisés dont les parcours intimes et publics sont similaires jusque dans l’homonymie.

Une façon insolite, émouvante et drôle de rendre hommage à l’une des plus célèbres actrices du musical hollywoodien.

Le spectacle est ponctué de classiques de la comédie musicale (Arthur Freed, Irving Berlin, Stephen Sondheim…) mais aussi de chansons pop et de créations originales.

Distribution :

  • Debra Reynolds… Debbie et Debra
  • Stephan di Bernardo… Le metteur en scène
  • Cizzko… Le pianiste
  • mis en scène par Stephan di Bernardo
  • avec la collaboration de Jacky Nercessian
  • mis en musique par Cizzko
  • mis en sons par Pascale Salkin
  • mis en lumière par Stéphane Baquet
  • mis en vidéos et photos par Luna del Volgo
  • mis en mouvement par Jess del Volgo
  • mis en pli par Jérôme Guézou (Angel studio)
  • Voix : Kester Lovelace, Pascale Salkin, Olivier Ythier…
  • Vidéo mapping : Liza Rivelo
  • Régie résidence, teaser : Sofiane Hamida
  • Photos et vidéos presse : Patrice Texier (Noos Production)
  • Graphisme : Jean-Yves del Volgo
  • Décor : Marie-Joëlle Mori
  • Conception : deBsibel

ATTACHEE DE PRESSE

Dominique LHOTTE (Ace & Co)

06 60 96 84 82 – bardelangle@yahoo.fr

COMMUNICATION / DIFFUSION

Sheila VIDAL (Drama Queen)

06 60 28 38 45 – sheila.vidalparis@gmail.com

LA PRESSE EN PARLE

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Tout simplement génial. Accueillis par une musique obsessionnelle, des percussions, des synthétiseurs, les danseurs semblent sortir des flammes de l’enfer. Nous restons déplacés, désorientés. Nous ne comprenons pas comment il est possible de donner vie à la magie, à cette magie qu’Emiliano Pellisari et Mariana Porceddu parviennent à réaliser avec leurs chorégraphies.

Gianfranco Falcone – Espresso 2021

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Sur scène six danseurs bougent, volent dans l’air et créent des figures irréelles! Inspiré par les merveilles du théâtre baroque et soutenu pas les ressources technologiques actuelles Emiliano Pellisari, auteur de cette performance totale, est l’inventeur d’un art chorégraphique, au carrefour de la magie, de l’illusion et du cirque. Ses danseurs, sans force de gravité, flottent dans l’air au rythme de la musique qui va du rock au classique. Inspiré des chants les plus célèbres de Dante, embarquant Escher et Magritte dans leur univers surréaliste, Pellisari emporte son public dans une rêverie d’une beauté extraordinaire.

Anne-Catherine Sutermeister – Directrice de La Manufacture Théâtre Losanna

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Un travail totalement insolite, stupéfiant d’imagination ; le but recherché est indéniablement de générer le merveilleux mais, de surcroît, le spectacle repose entièrement sur la gestuelle des corps et sur une machinerie complexe dénuée de tout élément virtuel ou technologique ; seule subsiste la lumière qui s’infiltre en diagonale sur un noir permanent comparable aux plans de fond des tableaux de Caravage.

Antonio Audino – Del Teatro.It

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